« Les yeux sont le miroir de l’âme » citation de Ciceron
« C’est aussi le miroir du corps » disait Hippocrate
L’iridologie c’est l’étude de l’iris, la partie colorée de l’œil.
C’est le seul muscle de notre corps que l’on peut voir de l’extérieur, riche en innervation et vascularisation.
C’est un peu une carte d’identité, l’écran de notre ordinateur qui permet d’avoir des informations sur notre organisme.
L’histoire :
3000 ans av JC
Les données d’iridologie les plus anciennes remonteraient à environ 3000 ans, avec des images d’iris venant d’Inde et de Chine.
A la même époque, les Chaldéens pratiquaient la lecture des maladies dans les yeux.
En Macédoine on a retrouvé des textes de médecins qui racontent que la sélection des guerriers prenait en compte l’état de leur iris.
Dans les papyrus, on trouve des images de prêtes Egyptiens qui observent les yeux des pharaons.
A cette époque, les hommes observaient la nature, contemplaient le ciel afin de faire des liens entre les êtres vivants et les évènements. De là, ils ont fait le rapprochement entre l’état de santé d’un individu et ses yeux. C’est ainsi qu’est né les représentations de l’homme enroulé dans un cercle du zodiaque ou chaque partie du corps reliée chaque constellation du zodiaque divisant l’iris en 12 parties.
400 ans avant JC
Hippocrate, médecin grec, père de la médecine allopathique déclarait : « Tels sont les yeux, tel est le corps ».
Ces faits nous permettent de constater que les médecins de l’antiquité portaient un grand intérêt aux yeux, mais surtout la possibilité de réaliser un diagnostic et de voir le fonctionnement des organes juste en observant l’iris.
Plus récemment :
14e siècle :
En 1500 Paracelse, médecin, astrologue et alchimiste Suisse disait : « Considérez l’œil dans la tête, avec quel art il est construit, et comment le corps a imprimé son anatomie dans son visage ».
15e siècle :
En 1670 Philippus Meyens à publier une carte irienne rudimentaire dans son ouvrage « Physiognioma Medica ».
16e siècle :
En 1786 Christians Haertels publiera « De oculto et signo » (l’œil et ses signes)
Mais à cette époque, aucune pratique cohérente de l’iridologie n’existait.
19e siècle :
La pratique de l’iridologie débutera réellement au XIX è siècle avec Ignas Von Peczely
L’histoire raconte qu’à l’âge de 9 ans en essayant de libérer une chouette piégé sans son jardin, il lui casse la patte par mégarde. Pendant qu’il la soigne, il l’observe et remarque qu’un trouble particulier, s’est produit du même côté dans son iris : une tache foncée. Il poursuit les soins et l’observation du phénomène, à chaque visite à l’oiseau et sera frappé de constater que la tache prend une teinte plus claire au fil du temps. Comme si elle matérialisait le souvenir du traumatisme dont la chouette s’était remise.
En grandissant il va s’intéresser à la médecine et a l’homéopathie et sauve sa mère que les médecins condamnent en lui administrant des remèdes homéopathiques tant et si bien que l’on commence à faire appel à lui.
En regardant les yeux de ses malades et pensant à l’expérience avec la chouette, cela va l’amené à établir une corrélation entre les pathologies et les marques iriennes observées. Ce qui lui vaut une grande renommée pour son aptitude apparemment magique à lire l’état de santé dans les yeux.
Accusé de pratique frauduleuse par les éminents médecins. Il réagit en scrutant attentivement les yeux de ses accusateurs et pose des diagnostics si exacts sur leurs états de santé, que ces derniers reviennent sur l’accusation. Il décide alors de devenir officiellement médecin pour éviter d’autres escarmouches se produisent.
Une fois diplômé, cela lui permet de faire entrer l’iridologie dans le domaine médical et lui donne l’occasion de mener des recherches et réaliser une grande partie de la masse de connaissance que nous avons aujourd’hui.
Il dira une phrase très connue des iridologues « L’œil n’est pas seulement le miroir de l’âme, il est aussi le miroir du corps ».
En 1880 il dressa une cartographie de l’homme debout, complémentaire à la cartographie de l’homme enroulé à l’antiquité.
Dans les dernières années de sa vie, il sera obsédé par une question « Certes les signes sont présents, mais où est la maladie ? », car les signes ne sont pas toujours accompagnés d’une pathologie.
Pus tard, on se rendra compte que ce que l’on voit n’est pas la maladie, mais le terrain avec lequel on vient au monde : les prédispositions.
En même temps, en Suède Nils Lijequist poursuit ses propres recherches.
A 14 ans, alors en bonne santé, il se fait vacciner et voit sont état de santé de détériorer. Très malade, il se voit administrer une grande quantité de quinine et d’iode et observe que ces yeux changent de couleur.
A 20 ans il écrira « la quinine et l’iode modifie la couleur de l’iris ; autrefois j’avais les yeux bleus, mais maintenant ils sont verdâtres et présentent des taches rougeâtre ».
A 30 ans soigné par homéopathie, il voit ses troubles disparaître et décide d’étudier les modifications de l’iris.
En 1887 après avoir étudié la méthode de Peczely, il va publier une cinquantaine de planches d’iris très détaillées dans son ouvrage « Die diagnose aus den augen » le diagnostic de l’œil et complétera le travail de Peczely
Début 1900, Pastor Felke fut le promoteur de l’iridologie en Europe, Rudolph Schnabel découvrit la lacune et publia « L’œil miroir de la santé » puis Joseph Deck fonda l’institut de recherche iridologie et fit une classification des types de constitution basés sur la couleur et la structure de l’iris, il publia « Les fondements du diagnostic iridologiques » qui restent une référence en ce domaine.
Dans le même temps aux Etats-Unis le Dr Henry Edward introduisit l’iridologie et repris la nouvelle topographie irienne de Peczely et Lijequist, il publia « L’iridologie ou le diagnostic par l’examen de l’œil ».
Et enfin le Dr Bernard Jensen consacra ses recherches à la crise de guérison. Il observa plus de 300 000 paires d’yeux en Amérique, Mexique, Canada et même en Europe. Et après avoir étudier la Chiropraxie, l’Herboristerie, l’Ostéopathie, l’Homéopathie, la Réflexologie et l’Hydrothérapie, il publiera « l’Iridologie, science et pratique de l’art de guérir ». Il apportera à la cartographie une distinction très précise des différentes zones.
20è siècle :
Au XXe siècle l’iridologie se développa rapidement en Europe, aux Etats-Unis et en Inde.
De nombreux médecins et non-médecins contribuèrent à la faire avancer.
Dans les années 30, Gilbert Jausas proposa une nouvelle cartographie de l’homme enroulé et remit en cause la cartographie de l’homme debout, même s’il y retrouvait des similitudes.
Il étudia les correspondances entre le vécu psycho émotionnelle et les signes pupillaires.
Dans les années 50, la première école d’iridologie fut créée en France après 20 ans de recherches en Iridologie.
André Roux, plus tard, rapprocha l’iridologie et les diathèses de ménétrier (classement des personnes selon leur terrain) et utilisa la cartographie de l’homme debout.
Aujourd’hui, les deux cartographies iriennes sont utilisées dans le monde, la première étant appelée Iridologie classique ou conventionnelle (l’homme debout avec son tube digestif au centre) et la seconde étant l’iridologie traditionnelle rénovée.
Définition :
L’iridologie est une science qui permet de visualiser les prédispositions de la personne, le terrain avec lequel on vient au monde. L’iris nous informe sur la vitalité, les faiblesses organiques, les surcharges, les lésions, et nous permet de dépister d’éventuels troubles métaboliques, organiques ou psychiques. Elle aide à prévenir d’éventuelles faiblesses ou dysfonctionnements avant même l’apparition des symptômes afin de conserver la santé.
Comment se déroule une séance d’iridologie ?
Le déroulement d’une séance d’iridologie diffère évidemment selon les praticiens qui l’utilisent, mais dure généralement une vingtaine de minute et est sans danger.
Pour analyser l’iris, le naturopathe peut utiliser une loupe équipée de lampe, un iridoscope ou l’iridographie. L’iridoscopie peut suffire à elle-même, mais ce n’est pas le cas pour l’iridographie, car certains éléments ne sont pas perçus par l’observation directe de l’iris. Par contre l’avantage de l’iridographie, c’est que l’on peut appliquer un rapporteur irien transparent sur la photo de l’iris et ainsi repérer l’emplacement des signes. Elle permettra également de faire des comparaisons avec des photos prises plus tard dans les mêmes conditions.
1 – Préparation initiale
Le praticien peut commencer par recueillir des informations sur l'historique médical du consultant, ses habitudes de vie, ses symptômes actuels et ses préoccupations de santé. Cela peut inclure des questions sur le régime alimentaire, le mode de vie, les antécédents familiaux, etc.
2 – Examen de l’iris
Pendant la séance, le praticien recherche des changements de couleur, de texture, de motif, signes perçus dans l’iris sont partagés avec le consultant.
3- Interprétations
En fonction des observations, le praticien interprète les résultats. L’iridologie permet d’avoir des informations sur les prédispositions de l’individu. L’analyse irienne permet de cibler d’éventuelles difficultés des organes, des glandes, mais aussi de déceler la présence de stress ou des difficultés émotionnelles, passagères ou anciennes. Les forces, les faiblesses, la vitalité du corps et les différents systèmes sont appréhendés ainsi que le patrimoine dont la personne a hérité.
4- Conseils et recommandations
Puisque l’iridologie permet de faire un état des lieux du terrain de l’individu, elle s’inscrit dans la pratique préventive et holistique qu’est la naturopathie.
En croisant les informations récoltées et l’observations de l’iris, le praticien pourra donner des conseils d’hygiène de vie afin de rééquilibrer l’organisme et renforcer les capacités d’auto-guérissons de l’organisme.
Par la suite, il est possible d’observer des changements, des évolutions significatifs dans les signes iriens lorsqu’une personne modifie son hygiène de vie.
Les signes, la structure, la coloration de l’iris évoluent tout au long de la vie en fonction de l’état général
Combien coute une séance ?
Le prix d’une consultation en iridologie est variable selon les praticiens et les modalités de pratique, notamment si l’analyse irienne s’inclut dans un bilan naturopathique global ou non. Le tarif moyen se situe entre 50 et 120€, mais peut être augmenté si l’analyse s’ajoute à une anamnèse en naturopathie ou si un compte rendu écrit détaillé est demandé par le consultant.
A partir de quel âge peut-on faire un bilan iridologie ?
L’iridologie ne peut être pratiquée qu’à partir de l’âge de 7 ans, âge auquel l’iris achève définitivement sa formation. Avant cet âge, le bilan d’iridologie ne fournit que des informations sur le terrain.
L’iridologie est adaptée à tous, enfant, adolescent, adulte, femme enceinte, sénior, rencontrant des maux.
A toute personne n’ayant pas subi d’intervention chirurgicale des yeux
Il n'est parfois pas nécessaire de parler quand on sait à quel point le regard peut en dire long.
En consultant un iridologue vous obtiendrez des informations sur votre constitution de base, ses forces et ses faiblesses, l’état d’encrassement de votre organisme et surtout des pistes pour maintenir votre état de santé et / ou le retrouver
Regarde-moi dans les yeux, je te dirais qui tu es !